Front résidentiel Bourgeois de la rue Saint-Louis

Informations globales

Description

Cette unité de paysage regroupe une quinzaine de bâtiments patrimoniaux de grande qualité, figurant parmi les plus prestigieux de Terrebonne. Ils forment l’essentiel du cadre bâti, de part et d’autre de la rue Saint-Louis, à l’ouest du collège Masson, jusqu’aux environs du no civique 1031. La présence de Joseph Masson, vice-président de la Banque de Montréal et seigneur à à partir de 1832, attire d’autres bourgeois francophones qui érigent de somptueuses résidences sur cette portion surélevée du Vieux-Terrebonne. Le front résidentiel bourgeois s’est constitué tout au long du 19e siècle et dans les premières décennies du 20e siècle. Jusqu’aux années 1920, cette portion de la rue Saint-Louis conserve un statut de centre de villégiature cossu. Dans cette unité de paysage, certains édifices se démarquent particulièrement. C’est le cas notamment du manoir Fraser-McKenzie-Masson, datant de 1807 (no 906), de la maison Matthieu Moody fils érigée vers 1890 (no 933), du château Millette, datant de 1914 (no 933) et de la maison Raymond-Masson, érigée vers 1925 (no 997). Cet ensemble de bâtiments est mis en valeur par une abondante végétation et le plus souvent des panoramas et percées visuelles vers la rivière des Mille Îles.

Sources photographique

Front résidentiel bourgeois de la rue Saint-Louis. Maison de Rodrick McKenzie, BAnQ, circa 1925, P600, S6, D5, P921. « Rue St.Louis, Terrebonne, P.Q. – Terrebonne », BAnQ, M. Richard, XIXe, CP 2353.