Joseph Masson

JOSEPH MASSON

Date de naissance
1791
Date de décès
1847
Secteur
Terrebonne

Source de données historiques: Fernand Ouellet, « Joseph Masson », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto.enri Masson, texte publié dans La Revue de Terrebonne du 22 juin 1961.
Sources photographique: Œuvre du peintre Théophile Hamel, Collège Saint-Sacrement

Né à Saint-Eustache le 5 février 1791, fils d’Antoine Masson et de Marie-Suzanne Payfer, il va à l’école du village et, en 1807, s’engage pour deux ans auprès du marchand Duncan McGillis de Saint-Benoit pour faire l’apprentissage du métier de marchand.

En 1809, il déménage à Montréal et devient commis chez la marchande McNider, puis chez le marchand écossais Hugh Robertson spécialisé dans l’import-export. En 1815, il devient associé et la compagnie prend le nom de Robertson, Masson and Company.

Le 6 avril 1818, il épouse à La Prairie Marie-Geneviève-Sophie Raymond, 19 ans, fille du marchand local Jean-Baptiste Raymond. Douze enfants naissent de cette union.

Féroce en affaires, il parvient rapidement à se constituer une petite fortune. D’ailleurs, l’entreprise se diversifie et s’établit à Montréal, Glasgow et Québec. Dès 1825, il se dote d’un navire de transport et investit dans le premier chemin de fer canadien. Il investit aussi dans l’éclairage au gaz à Montréal, Toronto et Québec.

Sa fortune fait de Masson un incontournable du milieu des affaires montréalais, si bien qu’il cumule de nombreux titres : capitaine de milice, marguiller, vice-président de la Banque de Montréal, conseiller législatif, juge de paix, échevin et président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

En 1832, il acquiert la seigneurie de Terrebonne et investit beaucoup, notamment dans les moulins de Terrebonne. À compter de 1833, Joseph partage sa vie entre Terrebonne et Montréal, sans compter ses voyages en Europe, à Québec ou à Toronto. Lors de la rébellion des patriotes, il intervient afin d’éviter que Terrebonne soit mise à feu et à sang.

Il meurt le 15 mai 1847 à Terrebonne et est inhumé sous l’église paroissiale.