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Sir Rodolphe Forget

Terrebonne

SIR RODOLPHE FORGET

Date de naissance
1861
Date de décès
1919
Secteur
Terrebonne

Source de données historiques: Jack Jedwab, « Sir Rodolphe Forget », Dictionnaire biographique du Canada, Université Laval/University of Toronto, 2000; Christian Harvey (2002), Sir Rodolphe Forget Financier retors ou villégiateur mécène?, Société d’histoire de Charlevoix, www.encyclobec.ca.
Sources photographique: Archives de la Ville de Montréal

Né à Terrebonne le 10 décembre 1861, fils de l’avocat David Forget et d’Angèle Limoges, la demi-sœur de Louis-Olivier Taillon, il étudie au Collège Masson de Terrebonne.

Dès l’âge de 15 ans, il commence à apprendre son métier à la maison de courtage de son oncle Louis-Joseph Forget, à Montréal. L’oncle est un type fort dynamique, à la tête de diverses entreprises dans les transports, l’énergie, l’assurance, etc. En 1890, il devient associé dans l’entreprise de son oncle et fait une ascension fulgurante dans le milieu des affaires. De nature très audacieuse, il devient président de la Bourse de Montréal, puis il parvient à détenir le monopole montréalais de l’hydroélectricité, et devient à la tête de la Quebec Railway, Light, Heath and Power. Il quitte la firme de son oncle en 1907, mais figure déjà parmi le cercle des « millionnaires », où il était l’un des rares francophones.

Élu député conservateur de Charlevoix aux Communes en 1904, il entreprend la construction du chemin de fer de Charlevoix. Il est également, depuis 1904, président de la compagnie de Navigation Richelieu et Ontario, ce qui le pousse également à investir dans le développement touristique de Charlevoix, notamment par la construction de l’Hôtel Tadoussac et du Manoir Richelieu.

Sa vie est aussi imprégnée de grandes œuvres philanthropiques, notamment envers l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, mais aussi envers les pauvres.

Le 12 octobre 1885, à Montréal, il épouse en premières noces Alexandra Tourville. Devenu veuf, il se remarie le 3 avril 1894 avec Blanche McDonald, à Rivière-du-Loup. De cette union naissent quatre enfants, dont la juge, députée et militante féministe Thérèse Casgrain. Il décède à Montréal le 19 février 1919.